Les éponges en plongée à Marseille Parc National des calanques

Les éponges

Spong-Spongia officinalis-Planier-10m-17-07-04-vmsg Spong-Spongia officinalis-Pharillons-10m-03-04-04-vmsg1 Spong-Axinella polypoides-Planier-35m-03-07-04-vmsg1 Spong-Crambe crambe-Pharillons-10m-21-03-04-vmsg Spong-Petrosia ficiformis-EpongePierre-PlanierTombant-10 (1) Spong-Clathrina clathrus-ClathrineJaune-NiolonMoulonArche-15 Spong-Axinella polypoides-Planier-35m-03-07-04-vmsg2 Spong-Aplysina ex Verongia cavernicola-EpongeCavernicole (1)

nombre :

environ 7 000 Espèces, surtout marines.

définition :

masse sans tête ni corps, pas de symétrie. Toujours fixées au substrat. Il y a de nombreux petits trous (ostioles inhalantes) parfois invisibles et quelques gros trous de sortie de l’eau, les oscules.

L’examen au laboratoire montre la présence de deux couches de cellules : les pinacocytes (vers l’extérieur) et les choanocytes, des cellules flagellées à collerette, vers l’intérieur.

critères de reconnaissance :

l’identification nécessite parfois l’examen des spicules à la loupe binoculaire : ce n’est pas pratique pour le plongeur, in situ.

Confusion facile avec les Synascidies (différence : pas de réaction au touché car il n’y a pas de système nerveux chez l’éponge, et pas de muscle).

diversité

formes très variables : encroûtantes, tubulaires (gobelet, vase), ramifiées, coulantes, perforantes ou masse indistincte.

couleurs variables : bleu, rose, gris, etc.

taille maximum : la Coupe de Neptune, 2 m de diamètre !

remarques :

l’excellente plasticité des Eponges explique leurs formes adaptées à la turbulence des eaux. Les deux couches de cellules sont séparée par la mésoglée qui contient plusieurs types de cellules mobiles   (formation des spicules, sexe).

relations trophiques:

filtrage de l’eau en continu (volume propre pompé en moins d’une minute en moyenne). Les particules (micro algues, protozoaires) sont filtrées dans les chambres vibratiles et digérées dans des vacuoles (Phagocytose). Peu d’espèces mangent les éponges, citons les limaces (traces caractéristiques des Doris dalmatiens sur l’Eponge pierre, Méditerranée) et le crabe dromie.

reproduction :

Les Eponges Calcaires sont gonochoriques (sexes séparés) et les Eponges Siliceuses hermaphrodites. Les Eponges sont vivipares : des larves nageuses ciliées en sortent et ne tardent pas à se fixer sur un substrat (support) qu’elles ne quitteront plus.

Grande facilité de bourgeonnement et de régénération. Bourgeons externes, exemple de l’Orange de mer, bourgeonnement interne : les formes de résistance pour la survie en conditions difficiles, les gemmules.

 

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